dimanche 22 mai 2011

Le palmarès 2011 du festival de Cannes

Les résultats sont déjà tombés pour la sélection Un Certain Regard:
Voir les résultats
Le film primé Arirang a de quoi surprendre tout le monde... Les élèves l'ayant vu étaient en effet désespérés par tant de lenteur. Dans ce monde ou tout va vite, très vite, nous ne sommes pas habitués à prendre le temps de voir les choses. Alors le président du Jury, Emir KUSTURICA, a sans doute cherché à promouvoir ce genre de film, sans chercher d'efficacité. Attention néanmoins à ne pas augmenter la fracture entre les "jeunes" et les autres...

Arirang - Libération vidéo
Libération, cinéma, Cannes, bande-annonce

vendredi 20 mai 2011

Une excellente dernière soirée ...

Nous avons beaucoup apprécié les deux derniers films de ce soir : this must be the place de sorrentino et drive de winding fern. L ambiance était explosive dans la salle. Un très bon festival s achève ! Et maintenant retour à la réalité, avec de belles images plein la tête.

Montée marches pour This must be the place

De Paolo Sorrentino avec Sean Penn. De nombreux élevés sont rentrés.

Les photos de groupe

Cette année, nous avons eu la chance d'être accompagnés par les lycéens du Faustgymnasium de Staufen (voir leur blog)

Désespérance ou des espérances?

De Tanger à Oslo les mêmes mal-êtres, les mêmes souffrances, le même sentiment de solitude et de perdition...ces quelques mots résument les deux films vus ce matin à La Licorne.

Que cela soit « Sur la planche » film franco-allemand- marocain de Leïla Kilani dans la sélection de la quinzaine des réalisateurs ou « Oslo, august «31st », film norvégien de Joachim Trier, tous deux nous entrainent dans la fuite en avant de jeunes livrés à eux mêmes cherchant, sans réel espoir, à échapper à leur destin.

Le monde qu'affrontent les jeunes marocaines de « Sur la planche » est effrayant de noirceur, de solitude et d'absence de perspective: de leur village d 'origine à l'usine de décorticage de crevettes où elles travaillent, des bas fonds dans lesquels elles vivent, aux trottoirs qu'elles arpentent les nuits à la recherche du client et du gogo qu'elles pourront détrousser, elles rêvent d' ailleurs ...celui ci se résumant à la zone franche du port où les entreprises européennes de textile offrent des emplois plus « respectables »....

La misère, certes matérielle mais surtout morale, imprègne totalement ces jeunes filles tout comme l'odeur des crevettes qu'aucune décoction et nettoyage frénétique ne parviennent à faire disparaître. Si la description du port de Tanger, annexe de la mondialisation, est intéressante, on a du mal à rester «  accrocher » au film : des longueurs, des plans souvent répétés et une noirceur « plombante » nous laissent finalement perplexes.

A des milliers de kilomètres de là, avec «  Oslo, august 31st », nous rencontrons la lumière des villes du nord à travers le regard d'un jeune homme torturé. Arrivé à la fin d' un programme de désintoxication, il doit affronter une épreuve : retourner dans la capitale norvégienne afin de solliciter un emploi. L'angoisse qui l'étreint le pousse au suicide avant, dans un sursaut d'espoir, de finalement partir à la recherche de ses anciens amis et parents. Cette quête de lui même le conduit sur les traces de son passé … passé qui, malgré les années, lui colle toujours à la peau. Toutes ses rencontres le remplissent de mélancolie et ne font que renforcer sa solitude immense et sa certitude d'avoir raté sa vie..au point de se laisser rattraper par ses vieux démons...

Une fois le film terminé, frappés par tant de désespérance, nous restons silencieux avec, en mémoire, le regard et le sourire « doux-amers » du « héros » de cette histoire.

Isabelle Madenspacher

La conquête


Film de Xaxier Durringer..

Résumé:
Ce film retrace le parcours de Nicolas Sarkozy avant qu'il arrive a la tête de la république française jusqu'à son élection le 6 mai 2007. On voit le président dans sa vie public tout comme dans sa vie privée.

Critque:
Le réalisateur a axé le film sur la relation de Nicolas Sarkozy avec Cécilia, son ex femme. Chaque personnage est caricaturé tout comme toutes les décisions qui sont prises. Il n'y a pas d'apparition des représentants des partis concurrents. Il y a des flash back entre les années qui précèdent son arrivé au pouvoir et les heures avant l'élection. Il y a un parallèle entre l'homme près à tout pour obtenir ce qu'il veut et l'homme dépité par le départ de sa femme. Au début du film il se bat avec sa femme pour accéder à l'Élysée et au fur et a mesure que le film avance, il est de plus en plus seul et fini par gagner les élections sans personne avec qui partager sa victoire. Ce film montre l'ascension d'un homme. Le personnage de Nicolas Sarkozy est à la fois agaçant et attachant.

Avis personnel:
J'ai bien aimé ce film qui était placé sur le ton de l'ironie. Chaque personnage présent dans le film est à un moment ou a un autre rabaisser. Il y a une propagande pour le parti de l'UMP puisqu'à aucun moment on voit un membre d'un autre parti politique. Malgré tout, J'ai trouvé ce film plein d'humour.

Agathe HLUSZKO-DORNIER et Marie-Thérèse FISCHER