Mardi 17 mai : les marches rouges de 19h
Au grand palais, la sélection officiel nous a présenté le dernier film de Terrence Malick : « The Tree of Life » avec Brad Pitt et Sean Peen. Seule Leïla Djaja, une chanceuse élève de seconde, a réussi à trouver une invitation pour voir la représentation.
Avant que le film ne commence, l'acteur Brad Pitt accompagné de sa femme ont monté les fameuses 40 marches plus resplendissants que jamais ( voir photo).
Commentaire de Leïla, 2nd 6 : « J'ai été impressionnée par la foule qui nous regardait et les photographes qui nous mitraillaient. Je me sentais privilégiée d'avoir eu cette opportunité unique. J'ai fait la connaissance d'une actrice anglaise grâce à qui j'ai pu entrer et donc le mari est célèbre. J'ai d'autant plus été subjuguée par la magnificence des lieux. Le film, « The tree of life » qui alternait des scènes de l'évolution de la vie sur Terre et l'histoire d'un père trop strict avec ses enfants, ce qui va entraîner sa perte. Le sujet ne m'a pas convaincu et je trouve que le film comportait des longueurs. Cependant cette expérience m'a marqué notamment par la présence du couple le plus en vogue de la croisette.»
Pour le film suivant, Léa Grotzinger, une autre élève de seconde a pu fouler les fameuses marches rouges pour la première fois. En effet, après une heure et demie de quête acharnée, elle a enfin réussi à obtenir le précieux sésame. Elle n'a pas eu la chance de Leila de monter au centre des marches, aux côtés de stars mais cela n'a pas entaché sa joie d'entrer dans le grand palais. Les acteurs du film « Apollonide: souvenirs de maison close » étaient présents au grand complet. Elle nous donne son avis sur le film : « Ce film qui raconte la vie au jour le jour de jeunes prostituées dans une maison close m'a plongé dans un certain malaise car l'interprétation des comédiennes était remarquable. La détresse que ces femmes dégageaient étaient poignante. La film, mettait en scène un décor somptueux qui contrastait avec la misère morale de ces jeunes femmes. Le film comportait quelques longueurs qui ne font qu'ajouter du réalisme car elles illustrent bien le calvaire quotidien, répétitif et insoutenable des femmes. Le traitement de l'image est parfois étonnant parce que divisé en polyptyques. Les musiques actuelles dans un cadre ancien (début XX ème siècle ) semble dire que ce phénomène n'a pas beaucoup changé et persiste à travers le temps. De plus l'apparition de la même actrice à deux époques différentes (passées et contemporaines) exprime l'aspect immuable de la condition de ces femmes qui malgré l'évolution des moeurs n'a pas changé. »
Léa GROTZINGER et Leila DJADJA
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