mercredi 18 mai 2011

L invitation tant recherchée ...

Melancholia


Réalisateur : Lars Von Tier
Pays: France, Danemark, Suède, Allemagne
Acteurs principaux: John Hurt, Kriste Dubst, Charlotte Gainsbourg,...

Résumé : Un planète géante apparue derrière le soleil menace la planète Terre, en effet elle se déplace à grande vitesse et risque de rentrer en collision avec la planète bleue, la notre. Nous allons donc voir comment deux soeurs, Justine et Claire vivent cet événement. Tout commence par Justine, pendant son magnifique mariage, nous allons la voir sombrer dans une folie destructrice au fur et à mesure que Melancholia approche. Il y a aussi Justine qui s'inquiète et angoisse de voir le monde s'éteindre brutalement.

Avis: Melancholia est un film extrêmement visuel, on peut voir de véritable tableau dans ce film, il y a une vision très artistique dans ce film ainsi certains plans ( notamment au tout début du film et à la fin) sont très travaillés, de longs ralentis, une lumière finement choisie, la qualité d'image superbe, comme des peintures mais animées. Le son est aussi spectaculaire ainsi lors de la collision la tension est à son comble, le son est impressionnant les sièges tremblent comme si cette planète arrivait dans la salle de cinéma. Pendant tout le film on note la présence d'un passage d'un opéra de Wagner très prenante et installant une pression considérable. Par contre on peut noter que la caméra est très très instable, elle bouge beaucoup, elle tremble ainsi que des zooms brusques.
Le scénario est quant à lui décevant, il y a beaucoup de non dits, des personnages sont là mais ne sont pas exploités, il paraissent important mais finalement la film gravite autour de Justine et Claire. Les deux parties du film n'ont quasiment aucun rapport entre elles, le seul fil conducteur étant Melancholia. Le film est porté par l'interprétation de Charlotte Gainsbourg qui est très convaincante dans son jeu et donne une profondeur au personnage, Kirsten Dunst est aussi crédible dans son rôle de folle bien que un peu énervante.













































Avé, analyse

Réalisateur: Konstantin Bojanov
Pays: Bulgarie

Résumé: C'est une rencontre de deux jeunes, qui sont dans le passage à l'âge adulte. L'un tente d'arriver à temps à l'enterrement de son ami, suite à son suicide dans la ville de Russé et elle avec l'espoir de retrouver son frère, abandonné par ses propres parents. D'abord exaspéré par Avé, âgée de 17 ans, qui s'invente des nouvelles origines, un nouveau mensonge à chaque rencontre lors de leur périple en auto-stop, ils s'attachent plus, au fur et à mesure de leur avancée, l'un à l'autre...

Avis: -J'ai trouvé ce film très beau. La composition des plans très harmonieuse et leurs enchaînements aussi. Notons ainsi la découverte à travers ces personnages, d'un pays que l'on ne connait pas beaucoup, la Bulgarie.
La façon dont est traitée le sujet est belle, et très axée sur les personnages, leurs ressentis. On y retrouve des personnages en fuite, qui essayent de se retrouver, eux-mêmes, et qui par la même occasion se trouve l'un et l'autre. Les personnages secondaires, qui les prennent en auto-stop, où ceux qu'ils rencontrent tout simplement. On y retrouve donc beaucoup de gros plan sur les personnages qui nous apparaissent aussi très souvent de profil, de près en général. Les vis à vis des personnages sont accentués par les champs contre-champs relativement nombreux dans ce film.
Dans cette découverte de l'autre et de soi-même, on retrouve une caméra sensible et poétique, qui trace un chemin vers leur vie. Enfin de compte les rôles de départ sont finalement inversés, Kamen se retrouve à suivre Avé, qui au début le suivait lui. Leur amour qui fait peu à peu surface est très doux et plein d'espoir, même si on ne sait pas s' ils se retrouveront puisque les deux derniers plans les font apparaître, séparés. On peut peut être dire, séparés physiquement mais ensemble d'une certaine manière, car on a l'impression qu'ils ne cessent de penser l'un à l'autre, et qu'ils voyagent ensemble sur la même route. On pourrais même penser que cela représente qu'ils avancent sur le même chemin, et que même s'ils n'en sont pas au même endroit, au même point dans leur avancée, ils sont ensemble. Et sûrement, grandira t-il plus vite, la rattrapera. Ils se dirigent géographiquement vers un même endroit, dans un but différent mais similaire tout de même, rejoindre ceux qu'ils aiment, ceux à qui ils tiennent, tout en se savant aimé en retour.

Mina, Claire & Eléonore

Avé, A voir !

Le réalisateur et les deux acteurs principaux de Ave
Nous avons eu la chance de pouvoir suivre un débat avec le réalisateur bulgare  Konstantin Bojanov pour son film Avé, dans le cadre de la semaine de la critique.

Ce film est un road-movie dans lequel on peut suivre le périple d'un jeune homme qui traverse le pays dans un but que lui seul connaît... au départ. Un grain de sable vient perturber son voyage, son nom? Ave.





 Le talent de ce réalisateur ( à gauche sur la photo) est indéniable: la caméra se fait oublier et nous permet de suivre, petit à petit, le rapprochement de ces deux jeunes errants. La direction d'acteur est excellente, tout comme leur talent; l'intensité du regard du jeune homme est saisissante, la fragilité de la jeune fille, cherchant à se protéger en s'inventant une vie, est troublante. Les mouvements de caméra sont très fluides, permettant à la tendresse de s'installer.  La tristesse ressentie est due aussi aux couleurs plutôt froides. Les gros plans ou les inserts viennent poser notre regard sur des éléments qui seraient sans auxun doute passés inaperçus sinon.

Le récit est simple, le scénario peut le paraître et c'est en cela que ce film est réussi: c'est simple mais touchant, tendre, authentique. Le réalisateur s'est inspiré d'éléments autobiographiques, vécus à l'âge de 17 ans ou plus tard, il les a regroupés pour faire ce film. Sa plus grande difficulté a été que l'acteur jouant le jeune homme (Ovanes Torosyan) connaissait le scénario et anticipait trop, dans son jeu, l'histoire qui allait suivre. Il a donc volontairement frustré l'acteur, jusqu'à obtenir le ton juste. Quant à la jeune actrice ( Anjela Nedyalkova), elle a été sélectionnée parmi 600 personnes, n'avait jamais joué auparavant et a été difficile à maitriser, disparaissant après le casting, durant lequel on ne lui avait pas attribué le rôle qu'elle a finalement eu.  Ces deux jeunes acteurs semblent avoir déjà beaucoup "vécu", leur profondeur est réelle, on a hâte de les revoir!

Jérôme Duval-Weigel

Journée du mercredi 18 mai

Mercredi 18 Mai 2011

Nous nous sommes levés à 10h afin d'aller voir Bonzai au théâtre de la Licorne. Le réveil a été très difficile pour notre chambre après l'anniversaire de Noé et la montée des marches du film de minuit. Après avoir attendu presque 1h nous avons pu voir le film qui a duré 1H30. Ensuite nous avons mangé quelque chose en vitesse et nous sommes retournés faire la queue pour le film suivant, Ave. Nous sommes ensuite rentrés à l'appartement, certaines sont allées voir un film d'autres ont été à la piscine et d'autres encore se sont préparées pour monter les marches de 19H. 
Pendant que Mina, Eleonore et Claire étaient à la piscine, Lisa lola Maité et moi avons mangé avant de nous préparé. Dans notre chambre seules Lisa, Lola, Maité et moi avons pu voir le film La conquête. Nous avons eu des places assez rapidement principalement grâce à Lola.
Après, nous avons tenté d'avoir des places pour Melancholia, Claire, Eléonore et moi avons eu la chance d'avoir eu des places. J'ai pu monter les marches deux fois. Après le film nous avons rejoint ceux qui n'avaient pas pu avoir de places, nous sommes rentrés vers une heure et demi puis nous sommes allés nous coucher.

Agathe HLUSZKO-DORNIER

La salle de la Licorne

Premier film ce matin: Bonsaï de C. Jimanez dans la sélection un certain regard ...

L'ambiance à Cannes

Ici, il fait beau, les oiseaux chantent, la piscine est bleue, et nous avons tous gagné au loto. Non, quand même pas, mais c'est pas loin... Nous vivons dans un autre monde pour une semaine ! Partout nous croisons des belles robes, de beaux smoking, des boutiques de luxe, de belles voitures...

Les petites heures passées au bord de la piscine ou à la plage, les autres passées dans la queue à attendre un film qu'on ne pourra parfois pas voir, la recherche des invitations pour la montée des marches, la présence de stars telles que Bratt Pitt, Jean Dujardin, ou Cécile de France à cinq mètres, préparer et manger des pâtes au pesto, à la sauce tomate ou carbonara, se coucher un peu plus tard et se lever un peu plus tôt que prévu, aller faire les courses, écrire des articles pour le blog, filmer notre montée des marches, se faire prendre en photo par les innombrables paparazzis, notre séjour se résume à peu près à ça.

Nous sommes en contact permanent avec des gens qui travaillent dans l'audiovisuel, avec qui nous pouvons discuter et échanger. C'est une ambiance complètement tournée vers le cinéma et ses grandes ou petites stars, ce qui fait niaisement mais inévitablement rêver.

La différence entre une projection de film à Cannes et une à Mulhouse, c'est le public : tous ou presque travaillent dans l'audiovisuel, en sont de loin ou de près passionnés, et les acteurs (pour les projections dans le grand palais) sont à quelques dizaines de mètres devant nous. Les films projetés sont tous d'une qualité évidente puisque sélectionnés par un jury (bien qu'on puisse ne pas les aimer).
La vie en appartement change complètement des autres séjours scolaires auxquels nous avons pu participé: nous sommes totalement autonomes, nous nous faisons à manger, nous avons un budget et un appartement à gérer, nous devons nous organiser... On est forcé de vivre en communauté, et cela pousse à faire connaissance de plus près. C'est très différent, et agréable, du moins pour moi.
La circulation est assez phénoménale, dans le sens où il n'y a plus vraiment de passages piétons, de feux rouges ou de stop, il y a tout le temps beaucoup de monde, surtout le soir : c'est complètement différent de Mulhouse ou ses environs.
En somme, nous passons tous un agréable séjour, on profite, et on reviendra sûrement bronzés !

Noé BECK

16 ans sa se fête !



Hier, 17 mai 2011 fut un jour particulier.

En effet, c'était l'anniversaire à Noé Beck. Nous nous sommes tous rejoins dans la chambre des garçons pour lui faire la surprise... Vint le moment où notre petit Noé souffla les bougies, et ce fut avec émotion qu'on lui chanta tous en cœur un joyeux anniversaire. Tout le monde se servit du gâteau à la fraise ou au chocolat (Miam Miam!!) et alla à la plage pour fêter la suite dignement et pour marquer le coup.

Nous avons ensuite profité de la belle plage de sable tous ensemble, et nous avons pu nous amuser à fond grâce à la gentillesse de nos professeurs qui nous ont donné la permission de minuit (…) L'ambiance était à son comble et nous pensons que Noé a aimé sa «petite soirée » en l'honneur de ses 16 ans.

Finalement, après de nombreuses péripéties, nous avons réussi à faire quelque chose de pas trop mal avec le peu de moyens que nous avions. Nous souhaitons encore tous un joyeux anniversaire à Noé et tout le bonheur qui va avec !

Article rédigé par Mary Winninger